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 Qu'est-ce que l'écologie?

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mamichaël
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mamichaël


Féminin Date d'inscription : 26/08/2010
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MessageSujet: Qu'est-ce que l'écologie?   Qu'est-ce que l'écologie? Icon_minitimeJeu 2 Déc - 12:49

Qu’est ce que l’écologie ?

L’autre jour nous parlions d’écologie avec un ami. Tout d’un coup, je me suis rendu compte que nous parlions de concepts différents. L’un pensait que ce terme définissait surtout un parti politique et l’autre des interactions entre le milieu de vie La Terre, l’univers et nous autres Terriens.

Wikipédia notre mine de renseignements, nous éclaire avec précision sur l’ÉCOLOGIE

L'écologie est au sens large le domaine de réflexion qui a pour objet l'étude des interactions, et de leurs conséquences, entre un individu (isolé et/ou en groupe social constitué) et le milieu biotique et abiotique qui l'entoure et dont lui-même fait partie ; les conséquences étant celles sur le milieu, mais aussi celles sur l'individu lui-même.
Cette acception générale (dite « large ») fait de l'écologie un domaine de réflexion très vaste, puisque par biotique il faut entendre la totalité du monde vivant (les animaux, les plantes, les micro-organismes, mais pouvant aussi inclure les autres individus, la société, etc. ) ; et par abiotique il faut entendre tout ce qui n'est pas vivant (donc aussi potentiellement les objets, la technologie, la connaissance, etc. ). C'est cette acception, dite "large", que l'on retrouve par exemple à la base de la réflexion en écologie politique.
Dans son acception dans le champ scientifique (qui est la plus couramment utilisée pour des raisons historiques), le terme "écologie" désigne la science qui se donne pour objet les relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes, etc. ) avec leur habitat et l’environnement, ainsi qu'avec les autres êtres vivants1. Une autre définition proche est l'étude scientifique des interactions qui déterminent la distribution et l'abondance des organismes vivants. Ainsi, en science, l'écologie est souvent classée dans le champ de la biologie. Cette science étudie deux grands ensembles : celui des êtres vivants (biocénose) et le milieu physique (biotope), le tout formant l'écosystème (mot inventé par Tansley). L'écologie étudie les flux d'énergie et de matières (réseaux trophiques) circulant dans un écosystème. L'écosystème désigne une communauté biotique et son environnement abiotique2.
De fait, malgré une confusion extrêmement fréquente, l'écologie ne doit pas être confondue avec l’écologisme ou avec l'environnementalisme qui sont des courants de pensées idéologique ou philosophique adoptés face au questionnement sur l'environnement ou la sauvegarde de l'écologie

L'écologie vient du grec οίκος : "oikos" (la maison, le domaine et, par extension, ce qui entoure et dont on fait partie, c'est à dire la biosphère) ; et λόγος : "logos" (discours raisonné et argumenté, sciences, savoir, connaissance).

Le terme « écologie » fut inventé en 1866 par le biologiste allemand Ernst Haeckel, bien que le philosophe Henry David Thoreau l'ait peut-être inventé dès 18523.

Le concept d'écologie a été introduit en France par les géographes de l'école des Annales de Géographie, notamment Paul Vidal de la Blache, qui suivait de près - surtout après 1871 - les travaux allemands, notamment ceux de Friedrich Ratzel. Les Annales furent le siège d'une collaboration entre des géographes et des botanistes comme Gaston Bonnier. Plus spécifiquement, le terme "écologie" semble avoir été utilisé pour la première fois en français vers 18743. Dans son ouvrage Morphologie générale des organismes, Haeckel désignait en ces termes :
« (...) la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence. »
Toutefois, l'orientation néolamarckienne prise en France à cette époque, fit que le concept se développa beaucoup plus chez les anglo-saxons.

Différentes disciplines scientifiques de l'écologie

Dans le champ scientifique, l'écologie fait partie des sciences biologiques de base qui concernent l'ensemble des êtres vivants. Il existe en biologie divers niveaux d'organisation, celui de la biologie moléculaire, de la biologie cellulaire, la biologie des organismes (au niveau individu et organisme), l'étude des populations, l'étude des communautés, les écosystèmes et la biosphère.
Le domaine de l'écologie scientifique regrouperait les dernières catégories. En effet, elle est une science holistique qui étudie non seulement chaque élément dans ses rapports avec les autres éléments, mais aussi l'évolution de ces rapports selon les modifications que subissent le milieu, les populations animales et végétales.
Ces rapports sont décrits du plus petit niveau jusqu'au niveau le plus global. Certaines de ces sous-disciplines sont :
l'écophysiologie, qui étudie les relations entre un processus physiologique et les facteurs environnementaux ;
l'auto-écologie (ou autécologie), qui étudie les relations entre un type d'organisme et les facteurs de l'environnement ;
l'écologie des populations (ou démo-écologie), qui étudie les relations entre une population d'individus d'une même espèce et son habitat ;
l'ergomotricité qui aide l'homme à se mettre en relation avec son milieu environnemental.
la synécologie, qui étudie les relations entre une communauté d'individus d'espèces différentes et l'environnement ;
l'étude des écosystèmes ;
l'écologie globale, qui étudie l'écologie à l'échelle de l'écosphère ou biosphère (totalité des milieux occupés par des êtres vivants) ;
En tant que science biologique, l'écologie est fortement liée à d'autres branches de la biologie, principalement, la génétique des populations, la physiologie, l'éthologie et les sciences de l'évolution2. Elle est également en lien avec la géologie pour l'étude de l'environnement abiotique, notamment la pédologie (l'étude des sols) et la climatologie ainsi que la géographie humaine et physique. Le terme « écologie » est souvent utilisé de manière erronée pour désigner l'écologie politique, l'environnementalisme (ou l'écologisme) et l'écologie sociale.

Disciplines dérivées de l'acception "large" du terme écologie

La définition "large" du terme écologie ouvre, sur le même principe de l'intéraction entre un individu et son milieu, à une quantité très importante de domaines de réflexion, et sont classées dans l'écologie de nombreuses disciplines :
Agroécologie - biogéographie - Écologie appliquée - Écologie animale - Écologie aquatique - Écologie comportementale - Écologie chimique - Écologie de la conservation - Écologie évolutive ou Ecoévolution - Écologie de l'anthropologie - Écologie des écosystèmes - Éco-épidémiologie -Écotoxicologie - Écologie globale - Écologie humaine - Écologie de terrain - Macroécologie - Écologie mésologique - Écologie microbienne - Écologie moléculaire - Paléoécologie - Écologie des populations - Écologie de restauration - Écologie sociale - Écologie des sols - Écologie des systèmes - Écologie ergomotrice - Écologie théorique - Écologie tropicale - Écologie urbaine - Écologie végétale - Écologie virale - Écologie du paysage
Toujours en partant de la définition "large" du terme écologie, celle-ci joue un rôle important en tant que générateur d'interactions interdisciplinaires en reliant des domaines tels que l'économie, la sociologie, la psychologie, la géonomie, l'urbanisme, l'architecture, la santé individuelle et la santé publique, l'agriculture, le design, l'éducation, la technologie, le travail, le bien-être, la production industrielle et l'organisation sociale. L'ensemble de ces réflexions interdisciplinaires est souvent rassemblé sous le terme Écologie politique.

Principes fondamentaux de l'écologie dans le champ scientifique

Biosphère et Biodiversité
L'écologie est une science qui étudie les écosystèmes à plusieurs niveaux : la population (individus de la même espèce), la biocénose (ou communauté d'espèces), les écotones et les écosystèmes des différents habitats (marins, aquatiques, terrestre, ect.) et la biosphère. La Terre, d'un point de vue écologique, comprend plusieurs systèmes; l'hydrosphère (ou sphère de l'eau), la lithosphère (ou sphère du sol) et l'atmosphère (ou sphère de l'air).

La biosphère s'insère dans ces systèmes terrestres, elle est la partie vivante de la planète, la portion biologique qui abrite la vie qui se développe. Il s'agit d'une dimension superficielle localisée, qui descend jusqu'à 11 000 mètres de profondeur et s'élève jusqu'à 15 000 mètres d'altitude par rapport au niveau de la mer. La majorité des espèces vivantes vivent dans la zone située de -100 mètres à +100 mètres d'altitude.

La vie s'est tout d'abord développée dans l'hydrosphère, à faible profondeur, dans la zone photique. Des êtres pluricellulaires sont ensuite apparus et ont pu coloniser également les zones benthiques. La vie terrestre s'est développée plus tardivement, après que se soit formée la couche d'ozone protégeant les êtres vivants des rayons ultraviolets. Les espèces terrestres vont d'autant plus se diversifier que les continents vont se fragmenter, ou au contraire se réunir.
Biosphère et biodiversité sont indissociables, caractéristiques de la planète Terre. On définit la biosphère comme étant la sphère du vivant, alors que la biodiversité en est la diversité. La sphère est le contenant, alors que la diversité en est le contenu. Cette diversité s'exprime à la fois au niveau écologique (écosystème), population (diversité intraspécifique) et espèce (diversité spécifique).

La biosphère contient de grandes quantités d'éléments tels que le carbone, l'azote et l'oxygène. D'autres éléments, tels que le phosphore, le calcium, le potassium sont également indispensables à la vie. Au niveau des écosystèmes et de la biosphère, il existe un recyclage permanent de tous ces éléments, qui alternent l'état minéral et l'état organique (cycles biogéochimiques).

En effet, le fonctionnement des écosystèmes est essentiellement basé sur la conversion de l'énergie solaire en énergie chimique par les organismes autotrophes, grâce à la photosynthèse (il existe aussi une chimiosynthèse sans utilisation de l'énergie solaire) . Cette dernière aboutit à la production de sucres et à la libération d'oxygène. Ce dernier est utilisé par un grand nombre d'organismes - autotrophes comme hétérotrophes - pour dégrader les sucres par la respiration cellulaire, libérant ainsi de l'eau, du dioxyde de carbone et l'énergie nécessaire à leur fonctionnement. Ainsi, l'activité des êtres vivants est à l'origine de la composition spécifique de l'atmosphère terrestre, la circulation des gaz étant assurée par de grands courants aériens.

Les océans sont de grands réservoirs, qui stockent les échanges de l'eau, assurent une stabilité thermique et climatique, ainsi que le transport des éléments chimiques grâce aux grands courants océaniques.
De même, la composition des sols est la résultante de la composition de la roche mère, de l'action géologique et des effets cumulatifs des êtres vivants.
Pour mieux comprendre le fonctionnement de la biosphère, l'équilibre énergétique et les dysfonctionnements liés à l'activité humaine, des scientifiques américains ont réalisé, sous serre, un modèle réduit de la biosphère, appelée Biosphère II.

Écosystème

Le premier principe de l'écologie est que chaque être vivant est en relation continuelle avec tout ce qui constitue son environnement. On dit qu'il y a un écosystème dès qu'il y a interaction durable entre des organismes et un milieu.
L'écosystème est analytiquement différencié en deux ensembles qui interagissent :
la biocénose, composée de l'ensemble des êtres vivants
le milieu (dit biotope). Au sein de l'écosystème, les espèces ont entre elles des liens de dépendance, dont alimentaire. Elles échangent entre elles et avec le milieu qu'elles modifient, de l'énergie et de la matière. La nécromasse en est un des éléments.
La notion d'écosystème est théorique : elle est multiscalaire (multi-échelle), c’est-à-dire qu'elle peut s'appliquer à des portions de dimensions variables de la biosphère ; un étang, une prairie, ou un arbre mort. Une unité de taille inférieure est appelée un microécosystème. Il peut, par exemple, s'agir des espèces qui ont colonisé une pierre immergée. Un mésoécosystème pourrait être une forêt, et un macro-écosystème une région et son bassin versant.
Les principales questions se posant à un écologue lors de l'étude des écosystèmes sont :
comment a pu se réaliser la colonisation d'une terre aride ?
comment s'est poursuivie cette évolution ?
l'état actuel est-il stable ?
quelles sont les relations existant entre les différents éléments du système ?
Les écosystèmes sont souvent classés par référence aux biotopes concernés. On parlera
d'écosystèmes continentaux (ou terrestres), tels que les écosystèmes forestiers (forêts), les écosystèmes prairiaux (prairies, steppes, savanes), les agro-écosystèmes (systèmes agricoles) ;
d'écosystèmes des eaux continentales, pour les écosystèmes benthiques (lacs, étangs) ou écosystèmes lotiques (rivières, fleuves) ;
d'écosystèmes océaniques (les mers, les océans).

Une autre classification pourra se faire par référence à la biocénose (par exemple, on parlera d'écosystème forestier, ou d'écosystème humain).


Homéostasie

Le biotope, ou milieu de vie, est classiquement caractérisé par un ensemble de paramètres géologiques, géographiques et climatologiques, dits facteurs écologiques abiotiques. En réalité le sol est vivant, et le climat et divers paramètres géographiques écopaysagers sont en permanence rétrocontrolés par le vivant. Ce ne sont donc pas des compartiments stables ni indépendants des écosystèmes. Cette manière de présenter le biotope est donc simplificatrice et purement théorique, mais elle est acceptée par la science réductionniste. Les tenants d'une approche plus holistique des écosystèmes considèrent plutôt l'écosystème et le biotope comme un élément de la biosphère, comme un organe est un élément d'un organisme) :
Dans l'approche classique, les éléments dits abiotiques sont :
l'eau, à la fois élément indispensable à la vie, et parfois milieu de vie ;
l'air, qui fournit le dioxygène et le dioxyde de carbone aux espèces vivantes, et qui permet la dissémination du pollen et des spores ;
le sol, à la fois source de nutriment et support de développement ;
la température, qui ne doit pas dépasser certains extrêmes, même si les marges de tolérance sont importantes chez certaines espèces ;
la lumière, permettant la photosynthèse.

La biocénose est un ensemble de populations d'êtres vivants, plantes, animaux, microorganismes. Chaque population est le résultat des procréations entre individus d'une même espèce et cohabitant en un lieu et en un temps donné. Lorsqu'une population présente un nombre insuffisant d'individus, l'espèce risque de disparaître, soit par sous-population, soit par consanguinité.
Une population peut se réduire pour plusieurs raisons, par exemple, disparition de son habitat (destruction d'une forêt) ou par prédation excessive (telle que la chasse d'une espèce donnée).

La biocénose se caractérise par des facteurs écologiques biotiques, de deux types : les relations intraspécifiques et interspécifiques.
Les relations intraspécifiques sont celles qui s'établissent entre individus de la même espèce, formant une population. Il s'agit de phénomènes de coopération ou de compétition, avec partage du territoire, et parfois organisation en société hiérarchisée.
Les relations interspécifiques, c'est-à-dire celles entre espèces différentes, sont nombreuses et décrites en fonction de leur effet bénéfique, maléfique ou neutre (par exemple, la symbiose (relation ++) ou la compétition (relation --)). La relation la plus importante est la relation de prédation (manger ou être mangé), laquelle conduit aux notions essentielles en écologie de chaîne alimentaire (par exemple, l'herbe consommée par l'herbivore, lui-même consommé par un carnivore, lui-même consommé par un carnivore de plus grosse taille). La niche écologique est ce que partagent deux espèces quand elles habitent le même milieu et qu'elles ont le même régime alimentaire.
Les interactions existantes entre les différents êtres vivants s'accompagnent d'un brassage permanent de substances minérales et organiques, absorbées par les êtres vivants pour leur croissance, leur entretien et leur reproduction, et rejetées comme déchets. Ces recyclages permanents des éléments (en particulier le carbone, l'oxygène et l'azote) ainsi que l'eau sont appelés cycles biogéochimiques. Ils confèrent à la biosphère une stabilité durable (tout du moins en dehors des interventions humaines et des phénomènes géoclimatiques exceptionnels). Cette autorégulation, en particulier due à des phénomènes de feedback négatif, assure la pérennité des écosystèmes et se manifeste par une très grande constance du taux des divers éléments présents dans chaque milieu. On parle d'homéostasie. L'écosystème tend également à évoluer vers un état théorique d'équilibre idéal, contredit par les aléas externes ou internes, le climax (par exemple un étang peut devenir une tourbière).

Biomes
Les biomes sont des regroupements biogéographique d'écosystèmes par régions climatiques. Le biome constitue une formation biogéographique d'aspect homogène sur une vaste surface (par exemple, la toundra ou la steppe).
L'ensemble des biomes, ou ensemble des lieux où la vie est possible (depuis les plus hautes montagnes jusqu'aux abysses) constitue la biosphère.
Les écosystèmes ne sont pas isolés les uns des autres, mais interdépendants. Par exemple, l'eau circule de l'un à l'autre par le biais de la rivière ou du fleuve.
Le milieu liquide lui-même définit des écosystèmes. Certaines espèces, telles les saumons ou les anguilles d'eau douce passent d'un système marin à un système d'eau douce et vice-versa. Ces relations entre les écosystèmes ont amené à proposer la notion de biome.
Les biomes correspondent assez bien à des subdivisions réparties latitudinalement, de l'équateur vers les pôles, en fonction du milieu (aquatique, terrestre, montagnard) et du climat (la répartition est généralement fondue sur les adaptations des espèces au froid et/ou à la sécheresse). Par exemple, on trouve en mer des plantes aquatiques seulement dans la partie photique (où la lumière pénètre), tandis qu'on trouve principalement des conifères en milieu montagnard.
Ces divisions sont assez schématiques mais, globalement, latitude et altitude permettent une bonne représentation de la répartition de la biodiversité au sein de la biosphère. Très généralement, la richesse en biodiversité, tant animale que végétale, est décroissante depuis l'équateur (comme au Brésil) jusqu'aux pôles.
Un autre mode de représentation est la division en écozones, laquelle est aujourd'hui très bien définie et suit essentiellement les bordures continentales. Les écozones sont elles-mêmes divisées en écorégions, quoique la définition de leurs contours soit plus controversée.

Productivité des écosystèmes
Dans un écosystème, les liens qui unissent les espèces sont le plus souvent d'ordre alimentaire. On distingue trois catégories d'organismes :
les producteurs (les végétaux chlorophylliens), qui consomment de la matière minérale et produisent de la matière organique: ce sont des autotrophes ;
les consommateurs (les animaux), qui peuvent être de premier ordre (phytophage), de deuxième ordre ou plus (les carnivores) et qui sont des hétérotrophes ;
les décomposeurs (les bactéries, champignons) qui dégradent les matières organiques de toutes les catégories, et restituent au milieu les éléments minéraux.
Ces relations forment des séquences, où chaque individu mange le précédent et est mangé par celui qui le suit, on parle de chaîne alimentaire (en théorie) ou de réseau alimentaire. Dans un réseau alimentaire, on observe que lorsque l'on passe d'une chaîne trophique à l'autre (maillon du réseau), le nombre d'êtres vivants diminue.
Ces notions ont aussi donné naissance au terme de biomasse (masse totale de matière vivante en un lieu donné), de productivité primaire (accroissement de la masse des végétaux pendant un temps donné) et de productivité secondaire (masse de matière vivante produite par les consommateurs et les décomposeurs en un temps donné).
Ces deux dernières informations sont essentielles, puisqu'elles permettent d'évaluer le nombre d'êtres vivants pouvant être supportés par un écosystème donné, ce qu'on nomme la capacité porteuse. En effet, l'observation d'un réseau alimentaire montre que toute l'énergie contenue au niveau des producteurs n'est pas totalement transférée au niveau des consommateurs. Ainsi, d'un point de vue énergétique, est-il plus intéressant pour l'homme de se comporter en consommateur primaire (de se nourrir de grains et de légumes) qu'en consommateur secondaire (de se nourrir de viande bovine), et plus encore qu'en consommateur tertiaire (en se nourrissant de carnivores).
La productivité des écosystèmes est parfois estimée en comparant trois ensembles terrestres et un ensemble continental :
l'ensemble forêt (1/3 de la surface émergée) représente une forte biomasse et une forte productivité. La production totale des forêts correspond à la moitié de la production primaire.
les savanes, prairies et marais (1/3 de la surface émergée) représentent une faible biomasse, mais une bonne productivité. Ces écosystèmes représentent la majeure partie de ce qui « nourrit » l'espèce humaine.
les écosystèmes terrestres extrêmes (déserts, toundra, prairies alpines, steppes) (1/3 de la surface émergée) ont une biomasse et une productivité très faibles.
enfin, les écosystèmes marins et d'eau douce (3/4 de la surface totale) représentent une très faible biomasse (en dehors des zones côtières).
Les actions humaines des derniers siècles ont porté à réduire notablement la surface forestière (déforestation) et à augmenter les agroécosystèmes (pratique de l'agriculture). Ces dernières décennies, une augmentation de la surface occupée par des écosystèmes extrêmes est observée (désertification).

Crises écologiques
D'une façon générale, une crise écologique est ce qui se produit lorsque l'environnement biophysique d'un individu, d'une espèce ou d'une population d'espèces évoluent de façon défavorable à sa survie.
Il peut s'agir d'un environnement dont la qualité se dégrade par rapport aux besoins de l'espèce, suite à une évolution des facteurs écologiques abiotiques (par exemple, lors d'une augmentation de la température, de pluies moins importantes).
Il peut aussi s'agir d'un environnement qui devient défavorable à la survie de l'espèce (ou d'une population) suite à une modification de l'habitat. Par exemple, lors de pêche industrielle intensive, les prélèvements par les prédateurs et l'augmentation de la fréquence de la perturbation de l'environnement modifie les conditions d'habitat et entraîne une disparition de certaines espèces.
Enfin, il peut aussi s'agir d'une situation qui devient défavorable à la qualité de vie de l'espèce (ou de la population) suite à une trop forte augmentation du nombre d'individus (surpopulation).
On utilise également le concept de crises biologiques.
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MessageSujet: Re: Qu'est-ce que l'écologie?   Qu'est-ce que l'écologie? Icon_minitimeJeu 2 Déc - 12:57

Dans la politique : ECOLOGIE POLITIQUE

L'écologie politique est un ensemble de courants, largement diffusés depuis les années 1970, qui insistent sur la prise en compte des enjeux écologiques dans l'action politique et dans l'organisation sociale. Mouvement culturel nourri d'influences diverses (mouvements féministes, tiers-mondistes, pacifistes et non violents, libertaires, socialistes autogestionnaires...) l'écologie devient politique lorsque la défense d'une culture du quotidien converge avec la question de la survie de l'espèce humaine et la prise en compte de la question de la démocratie.1

Historiquement et culturellement, il allait de soi - en tout cas dans le monde occidental européen des humains - que l'homme était au centre de l'« univers » et il était « normal » de penser , d'enseigner et de croire que les humains pouvait transformer le milieu sans toujours penser qu'il n'en était pas les créateurs mais une des espèces. Il était dans l'utopie et la norme de croire qu'il était possible de maîtriser la vie et de dominer les forces de la nature, qu'elles pourraient se plier à chacun des désirs par des actions concertés. Une position qui dérive notamment du livre de la Genèse judéo-chrétienne (Dieu donne explicitement la terre aux Hommes comme un outil qu'il doivent dominer 2) mais aussi de l'humanisme de la Renaissance (l'homme mis au centre du monde) et à ses prolongements à travers Descartes 3 puis le mouvement des Lumières dont le programme consiste à la connaissance puis la transformation mécanique du monde par l'Homme.
La naissance de la prise de conscience politique de l'écologie peut probablement être retracée au sein de divers courants de pensée de simplicité volontaire, perceptibles au sein de courants chrétiens dissidents ou non (les Franciscains). C'est cependant avec la révolution industrielle occidentale, provoquant l'accélération de la transformation du monde, l'urbanisation, la dégradation (d'abord ponctuelle) de l'environnement et la conception d'un « environnement humain » que les idées de l'écologie politique ont émergé dans le seconde moitié du xixe siècle. Ses premières manifestations se retrouvent, non sans ambiguïté, dans des mouvements chrétiens antimodernistes (inspirées du romantisme ou parfois de la contre-révolution) qui apportent leur limitation à la proposition de la Genèse : voyant dans la nature l'œuvre de Dieu, ils dénoncent la course capitaliste à l'enrichissement matérialiste qui détruit cette œuvre (voir par exemple le poète britannique John Ruskin (1819-1900), précurseur du socialisme en Grande-Bretagne et l'écrivain britannique Thomas Carlyle (1795-1881), partisans d'un anticapitalisme autoritaire). L'expression principale d'un mouvement écologique fondée sur une vision politique et économique sera cependant celle d'une partie du mouvement anarchiste de la fin du XIXe siècle, qui mêle retour à la nature, naturisme, végétarisme, non-violence, sous l'influence de Léon Tolstoï (1828-1910) en Europe et de Henry David Thoreau (1817-1862) aux États-Unis. Le géographe Élisée Reclus (1830-1905) qui incarne le mieux cette source. (Voir à ce sujet l'article sur le socialisme utopique). Toutefois il ne faut pas oublier Jacquinot de Pampelune sous la Restauration dont le rapport (publié chez Hacquart) a permis la loi du 30 juin 1824 portant sur le développement arboré esthétique et utilitaire des routes qui avait été négligé par la révolution puis par Napoléon. Enfin, l'écologie politique peut s'appuyer sur les analyses philosophiques de l'émergence de la société de consommation proposées par Günther Anders (L'Obsolescence de l'homme, 1956) et Hannah Arendt (Condition de l'homme moderne, 1958).
L'écologie politique s'affirmera, après les deux grandes guerres, sur la scène politique à la fin des années 1960-début des années 1970, avec la remise en cause de la société de consommation, dans le sillage de la sensibilisation à l'environnement et la prise de conscience écologique émergente. Alors que l'écologie s'était donnée pour objectif d'étudier les rapports entre un organisme et le milieu naturel, l'écologie politique fait en quelque sorte suite à une prise de conscience des limites de l'anthropocentrisme humain, mais pose aussi des questions essentielles à l'anthropologie pour le rôle écologique de l'espèce.
L'écologie politique cherche à développer l'état de conscience de l'empreinte polluante de l'être humain sur le milieu, y compris dans ses aspects culturels, structurels, politiques, sociaux, et sociétaux : le terme est apparu dans les années 1970, par opposition à certains mouvements "écologistes" qui avaient tendance à ne pas inclure ces aspects dans leur réflexion. Il s'agissait de remettre en question l'interaction entre l'être humain et son environnement, y compris dans les programmes politiques. Une première étude du Club de Rome avait été publiée au début des années 1970, mais son impact avait concerné des individus plus que des mouvements politiques en tant que tels.
Plusieurs mouvements telle l'ONG Les Amis de la Terre qui a participé à la fondation du mouvement écologiste en France, et quelques partis politiques sont apparus dans la foulée dans plusieurs pays développés.
On nomme écologie politique une approche culturelle appliqué de l'écologie pour l'espèce humaine - espèce qui a recours à la politique pour assurer son avenir et celui de sa descendance. Elle constitue également un mouvement social pour transformer la société, dans un sens plus adapté à une vision écologique (globale, intégrant les générations ultérieures) du réel face aux réalités. Plus qu'une politique, on peut la considérer comme une l'éthique comportementale, aspirant à une plus grande harmonie, autonomie, solidarité et responsabilité.
En tant qu'élément déterminant de la politique sociale, l'écologie politique prend en compte les conséquences des actions humaines dans l'habitat et de nos actes sur notre milieu, non seulement écologique, mais aussi humain, social et sociétal. Avec en particulier l'impact négatif sur la santé physique et mentale, celle des autres, et sur celles des générations futures.


Philosophie
Les analyses qui ont amené à l'écologie politique viennent de ce que, peu à peu, les êtres humains prennent du recul sur leurs constructions collectives, même si penser que l'humanité en est capable peut sembler optimiste. Certains espèrent l'avènement d'une nouvelle révolution copernicienne, qui permettra de mieux prendre en compte les effets sur le vivant, sur les cycles et les ressources naturelles, de nos modes de vie, de consommation et de production, de nos activités de recherche et de nos technologies, y compris pour les générations futures.

L'histoire nous apprend que le déclin de certaines civilisations semble lié à la méconnaissance des enjeux écologiques et de la nécessité de respecter des équilibres fondamentaux. C'est le cas des mayas. Ceux-ci dataient tous leurs bâtiments avec une précision extrême. Or, on s'aperçoit que dans un laps de temps très bref ils ont abandonné leur capitale et commencé à en construire une autre 400 kilomètres plus loin. Des éléments historiques incitent à penser que cet abandon subit était lié aux difficultés d'approvisionnement de l'ancienne capitale dues à l'épuisement progressif des terres, et aux guerres intestines qui suivirent les famines correspondantes. Ce qui est arrivé hier - très probablement - à la civilisations maya pourrait se produire demain pour la planète. Rien en tout cas ne semble nous garantir le contraire. Qui ne tire pas les enseignements de l'histoire s'expose, dit-on, à la revivre.


Comparaisons
L'écologie politique s'inscrit dans la lignée des mouvements humains, tels que le mouvement ouvrier, la démocratie républicaine, le socialisme, le féminisme, le régionalisme, etc. Elle est née dans les années soixante-dix, suite aux événements de mai 68 et aux chocs pétroliers. Et aussi en réaction croissante de certains êtres humains (organismes) face à la destruction de l'écosystème (leur milieu). L'écologie politique lutte contre l'uniformisation de la culture et des productions. Elle se bat pour la reconnaissance des minorités et l'égalité de leurs droits. Une de ses originalités réside dans la mise en place de priorités différentes, dans une volonté de remettre le citoyen au centre du débat politique.
Dans le prolongement du féminisme, un courant cherche à proposer une synthèse entre les théories du « care », la critique de l'Etat Providence et l'écologie politique.4
L'écologie politique, telle que vue par Alain Lipietz, André Gorz ou Murray Bookchin, présente des similitudes avec le marxisme, car elle s'appuie sur une critique et une connaissance théorique de « l'ordre des choses existant ». Cependant, elle intègre le rapport humanité/nature et le rapport des humains entre eux dans la nature. Et elle ne se borne pas à voir dans l'histoire un rapport de force entre détenteurs du capital et travailleurs, elle cherche à transcender cette dichotomie. Elle est avant tout matérialiste et progressiste.
Certains courants sont moins matérialistes, plus tournés vers l'écologie profonde, la spiritualité. D'autres vers les écovillages, la décroissance ou les économies d'énergie. Il est fréquent que les Verts se voient reprocher leur fondamentalisme, leur réalisme ou au contraire leur « gauchisme » (suite à l'adhésion de militants venus de l'extrême gauche ou du PSU, aux alentours de 19925).
Certains courants s'affirment au contraire pour le libéralisme économique. De nombreux sites en Russie ou dans l'ancien bloc de l'Est font d'ailleurs peser des menaces sur la planète : sous-marins nucléaires avec leurs matières fissiles — voire leurs ogives —, déchets nucléaires ou produits chimiques toxiques relachés en pleine mer et dans des récipients peu étanches. Plusieurs centrales nucléaires (du type de Tchernobyl) continuent de fonctionner dans les pays ayant été républiques socialistes, alors qu'elles représentent des risques importants pour leur environnement immédiat.
Enfin, une approche républicaine de l'écologie est proposée par le chercheur indépendant Jean-Christophe Mathias6, qui oppose un "principe républicain de responsabilité" envers la nature, fondé sur "une loi générale contraignante en matière de protection du patrimoine naturel et paysager", à un "droit libéral de l'environnement" fondé sur "la casuistique et la proportionnalité entre mesures de protection et coûts économiques".


Écologie politique et approche systémique
Dans tous les cas, le caractère politique de ces courants invitent à des actions systémiques sur le monde : la plupart des interactions d'un individu avec son milieu dépend non de ses seules propres actions, mais des actions de ses voisins ou autres citoyens de la planète. Il faut alors agir sur les systèmes qui nous englobent, et ce qui diffère entre les courants d'écologie politique, c'est la façon proposée pour faire évoluer ces systèmes.
Le protocole de Kyōto, avec son option prévoyant la revente de « droits d’émission » de gaz à effet de serre, est un parfait exemple d'aboutissement (encore partiel, même s'il a nécessité de nombreuses années, avant et après le Deuxième Sommet de la Terre à Rio en 1992) de l'écologie politique, dans ses différentes composantes :
il est clairement systémique : planétaire, il vise à limiter l'ampleur des catastrophes futures, liées au réchauffement climatique, au-delà des phénomènes déjà constatés, avec des conséquences importantes sur la santé
il intègre un mécanisme "libéral" pour accélérer les actions visant à diminuer les émissions de gaz à effet de serre.
On peut aussi interpréter le protocole de Kyōto comme cette l'intégration de l'écologie dans le capitalisme telle que l'imaginait André Gorz dans le magazine Le Sauvage, en avril 1974. Selon lui, dans ce cas là « fondamentalement, rien ne change ».


Écologie politique scientifique
Dans la littérature scientifique de langue anglaise, on distingue explicitement deux courants de l'écologie politique : un courant politique (celui auquel fait référence cet article), relativement peu connu et identifié à la France, et un courant scientifique, la political ecology. Tirant son origine à la fois de l'écologie culturelle et de l'économie politique critique, l'écologie politique scientifique s'intéresse aux déterminants sociaux des liens entre humain et nature. Elle est interdisciplinaire, bien qu'une partie importante des travaux et des débats se produise dans les revues de géographie humaine (Progress in Human Geography ; Annals of the Association of American Geographers ; The Geographical Journal, Geoforum ; etc.). Elle se construit en opposition à une écologie a-politique, dans laquelle les problèmes de dégradation seraient purement bio-physique ou encore techniques. Elle s'oppose aussi aux visions néo-malthusiennes dans lesquelles la surpopulation est la cause principale de la dégradation environnementale.
L'origine de l'expression political ecology est souvent attribuée à un article de Wolf datant de 19728, bien que l'on trouve des références antérieures9.
Un des ouvrages majeurs qui ont lancé l'écologie politique est celui de Blaikie et Brookfield en 198710. Ils la définissent comme combinant les préoccupations de l'écologie et d'une économie politique définie largement. Le concept central qu'ils introduisent est celui des chaînes explicatives. En gros, leur idée est qu'une partie importante des problèmes environnementaux tels que la dégradation des sols n'est explicable qu'en tenant compte de facteurs issus de différents niveaux d'analyse : locaux, régionaux, nationaux et internationaux. Une explication locale ou géophysique est insuffisante. Les problèmes de dégradation ne peuvent être résolus par les seules interventions techniques : ils sont sociaux et politiques. Il existe des perceptions différentes de la dégradation ; ce qui est dégradation pour une catégorie d'acteurs peut être une occasion de profits pour d'autres. Le problème lui-même est donc une construction sociale: au-delà d'observables géophysiques indiscutables (pluviométrie, érosion, déminéralisation, etc.), la question a fait l'objet d'un processus de construction11, de diffusion au sein des agences onusiennes et de mise en place d'un système d'intervention (La Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification). Par ailleurs, contrairement à l'explication de type malthusienne qui voudrait que la surpopulation humaine entraîne automatiquement une dégradation des ressources, c'est parfois une densité de population insuffisante qui est cause de dégradation.
L'écologie politique scientifique est un champ de connaissance en pleine effervescence. Il n'existe pas encore d'appareil théorique bien délimité, mais on peut regrouper un certain nombre de caractéristiques de la littérature. La plupart des travaux concernent des situations liées aux pays du Sud, malgré le développement récent de recherches sur les pays industrialisés. La plupart des travaux sont « critiques » au sens qu'ils remettent en question ce qui est couramment accepté comme explications des phénomènes de dégradation environnementale (pollution, déforestation, désertification, baisse de la diversité biologique, etc.). Les explications intègrent presque toujours plusieurs niveaux et l'idée d'échelles (des flux économiques et politiques entre les niveaux et de leurs reproduction d'un niveau à l'autre) est centrale. La marginalisation économique, politique et écologique de certains groupes sociaux, sous l'effet des rapports de pouvoir, est un des principaux facteur de dégradation. Après une phase qualifiée de « structuraliste », l'écologie politique, dans les publications récentes, est influencée par les courants constructivistes et post-structuralistes12.
Un bon texte d'introduction est celui de Paul Robbins (2005). Political Ecology. London: Blackwell.

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MessageSujet: Re: Qu'est-ce que l'écologie?   Qu'est-ce que l'écologie? Icon_minitimeJeu 2 Déc - 14:02

Dans la religion

Environnement et religion
La notion d'environnement en religion est très dépendante de la notion d'environnement. Or, la définition que nous donnons au terme environnement a grandement évolué au cours de l'histoire.


Religions anciennes
La plupart des religions anciennes étaient très respectueuses de l'environnement1. Certaines religions animistes et celtiques faisaient des éléments de la nature, comme les sources, certains animaux ou plantes, des divinités. En effet, la non-compréhension de la nature lui conférait un aspect mystique qui aboutissait souvent à une divinisation de ses éléments.

Hindouisme
L'environnement dans l'hindouisme a une grande importance, car l'hindouisme n'est pas une religion au sens restreint du mot. On traduit hindouisme par sanatana dharma, qui, traduit approximativement, signifie l'« essence éternelle du cosmos » – la qualité qui lie tous les êtres humains, animaux et végétaux à l'univers alentour et éventuellement à Dieu, source de toute existence.

Les hindous ont toujours été proches de la Nature, vénérant rivières, montagnes et forêts et considérant la terre comme une déesse mère. D'après la philosophie hindoue, l'univers et tout ce qu'il contient est conscient. En brillant, le soleil, la lune et les étoiles nous transmettent leur conscience et des êtres invisibles (mais conscients) remplissent l'espace entre eux et nous. Tous ces êtres existent sous la forme de l'Homme Cosmique2.
La cosmologie védique divise l'espace dans l'univers en quatorze couches constituées par des systèmes planétaires : depuis les planètes Patala qui constituent la plante des pieds jusqu'aux planètes paradisiaques qui s'appellent Satyaloka et qui constituent les têtes au nombre de mille. Un ancien hymne védique, le Pourousha-soukta, décrit la forme de cet Homme Cosmique et nous raconte que tout ce qui existe dans le monde fait partie de cette forme universelle.

On dit aussi que les océans constituent la taille de Vishnou, alors que les collines et montagnes sont ses os ; les nuages sont ses cheveux, l'air sa respiration, les rivières ses veines et les arbres les poils de son corps. Le soleil et la lune sont ses yeux et le passage du jour à la nuit se fait quand il bat ses paupières.

L'Iça Oupanishad maintient que Dieu réside en tout ce qui existe ; c'est ainsi que la création entière est sacrée ; ce sens du sacré est la base de la relation que l'hindouisme a avec la Nature. Planter des arbres, creuser des puits et construire des réservoir d'eau, particulièrement sur les lieux de pèlerinages, sont traditionnellement considérés comme des actes méritoires.

Dans l'ancienne tradition hindoue, la beauté de la Nature tout entière est appelée vana vaïbhav, mot Sanskrit qui veut dire, littéralement, « splendeur des forêts ». Cette valorisation traditionnelle des arbres implique une relation écologique subtile et étroite entre les communautés humaines d'autrefois et l'ensemble de la faune et de la flore. A la base de cette relation se trouve la croyance que plantes et animaux ont le droit de vivre et que la société humaine qui dépend d'eux pour sa survie et sa prospérité doit donc les protéger. En outre, la forêt est un lieu où régne la p aix et l'harmonie nécessaires aux aspirations spirituelles de l'homme


Bouddhisme
En octobre 2008, Shenphen Rinpoche a été invité à une émission télévisée sur l’écologie et la religion au cours de laquelle il a donné son avis sur les méthodes et les raisons d’accroître la sensibilisation à l’écologie

Lama Shenphen Rinpoche on how to raise ecological awareness
envoyé par Dharmaling. - La vie de famille à travers le monde en vidéo.

Lama Shenphen Rinpoche for a positive change in environement
envoyé par Dharmaling. - La vie de famille à travers le monde en vidéo.


Shintoïsme
Le shintoïsme a également divinisé de nombreux éléments naturels, sous le nom de kami.
Un kami peut être toute entité supérieure à l'homme par sa nature. Sont kami, en effet, non seulement certaines forces naturelles personnalisées : le Soleil, la Lune, le typhon, et bien d’autres encore, mais plus généralement tout ce qui apparaît mystérieux ou redoutable parmi les êtres inanimés comme les arbres, les montagnes, les mers, les fleuves, les rochers, les vents, ou encore des objets de forme étrange ou d’origine inconnue ; de même peuvent être tenus pour kami des humains, ou des animaux, vivants ou morts.

Judaïsme
Le monde naturel joue un rôle important dans le judaïsme. Dans la loi juive (halakhah), on trouve des mises en garde pour la protection des arbres fruitiers, ou de tout ce qui relève du bien commun, y compris les éléments naturels constituant l'environnement.
Récemment aux États-Unis, la COEJL (Coalition on the Environment and Jewish Life) milite pour la protection de l'environnement et l'éducation au respect de l'environnement au regard de la religion juive.

Christianisme
Les Églises chrétiennes prennent progressivement en compte la protection de l'environnement dans leurs positions depuis les années 19705.

Lors de la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain à Stockholm, en 1972, le message envoyé par Paul VI a été lu à l'ouverture de la première séance, alertant déjà l'humanité pour qu'elle substitue le respect de la biosphère à la poussée aveugle du progrès matériel. En 1971, dans la lettre apostolique Octogesima Adveniens (n° 21)6, Paul VI alertait déjà sur les risques liés à la pollution de l'environnement.
Le pape Jean-Paul II aura été un des grands penseurs chrétiens de notre temps en matière d'écologie. Depuis 1979, année où il a proclamé François d'Assise patron des écologistes, Jean-Paul II a écrit une vingtaine de textes sur l'écologie.

L'encyclique Sollicitudo Rei Socialis abordait en 1988 le thème de l'environnement. Elle indique qu'il « faut tenir compte de la nature de chaque être et de ses liens mutuels dans un système ordonné, qui est le cosmos », qu'il faut prendre en considération « le caractère limité des ressources naturelles, certaines d'entre elles n'étant pas renouvelables », et prendre conscience des « conséquences qu'a un certain type de développement sur la qualité de la vie dans les zones industrialisées ».

Le 1er septembre 1989, le patriarche œcuménique Dimitrios avait appelé à observer une Journée de la création le premier jour de septembre (début de l'année liturgique dans l'Église orthodoxe).

Jean-Paul II a aussi délivré un message fort en 1989 sur la responsabilité de tous devant l'importance des problèmes d'environnement. Il soulignait que la crise écologique est un problème moral.

Dès 1991, l'encyclique Centesimus annus alertait sur la responsabilité de l'homme en matière d'écologie :
« À côté du problème de la consommation, la question de l'écologie, qui lui est étroitement connexe, inspire autant d'inquiétude. L'homme, saisi par le désir d'avoir et de jouir plus que par celui d'être et de croître, consomme d'une manière excessive et désordonnée les ressources de la terre et sa vie même. A l'origine de la destruction insensée du milieu naturel, il y a une erreur anthropologique, malheureusement répandue à notre époque. L'homme, qui découvre sa capacité de transformer et en un sens de créer le monde par son travail, oublie que cela s'accomplit toujours à partir du premier don originel des choses fait par Dieu. Il croit pouvoir disposer arbitrairement de la terre, en la soumettant sans mesure à sa volonté, comme si elle n'avait pas une forme et une destination antérieures que Dieu lui a données, que l'homme peut développer mais qu'il ne doit pas trahir. Au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l'oeuvre de la création, l'homme se substitue à Dieu et, ainsi, finit par provoquer la révolte de la nature, plus tyrannisée que gouvernée par lui. »

Le catéchisme de l'Église catholique publié en 1992 commente le septième commandement (« tu ne voleras pas ») de la façon suivante :
« Le septième commandement demande le respect de l’intégrité de la création. Les animaux, comme les plantes et les êtres inanimés, sont naturellement destinés au bien commun de l’humanité passée, présente et future (cf. Gn 1, 28-31). L’usage des ressources minérales, végétales et animales de l’univers, ne peut être détaché du respect des exigences morales. La domination accordée par le Créateur à l’homme sur les êtres inanimés et les autres vivants n’est pas absolue ; elle est mesurée par le souci de la qualité de la vie du prochain, y compris des générations à venir ; elle exige un respect religieux de l’intégrité de la création. »

La doctrine sociale de l'Église comporte des recommandations sur la sauvegarde de l'environnement. Elle comporte notamment le principe de la destination universelle des biens.
La commission sociale des évêques de France a également publié Le Respect de la Création (éd. du Centurion), qui est un opuscule d'une cinquantaine de pages publié le 17 janvier 2000 dans lequel ils appellent les chrétiens au civisme écologique et les rend responsables de la sauvegarde de la Création. Le christianisme est assez souvent accusé d'être responsable de la crise écologique, à cause du passage suivant de la Bible (Genèse 1, 28) :
« Emplissez la terre et soumettez la. Dominez sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux. »
Dans ce document de la commission sociale des évêques de France, il est précisé :
« Dans un passé récent, les verbes « soumettre » et « dominer » ont été interprétés, dans certaines théologies du travail dans un sens trop dominateur, comme si l’homme était démiurge et jouissait de tous les pouvoirs… (§ 11) »
« Ainsi, l’homme n’est pas le maître absolu de la création. S’il a le droit d’en user, il n’a pas celui d’en abuser. Il doit en être l’intendant et le gestionnaire responsable. C’est une gérance qui lui est confiée afin qu’il la fasse fructifier et la rende habitable pour tous…(§ 12) »…

Le mouvement Pax Christi a créé une antenne « environnement et modes de vie », dont les travaux ont abouti à la publication, en juin 2005, en collaboration avec la commission sociale de l'épiscopat, d'un important ouvrage collectif : Planète vie, planète mort, l'heure des choix (Cerf)

Les 26 et 27 avril 2007, le Conseil pontifical Justice et Paix a organisé un séminaire sur le thème "Changements climatiques et développement". Au sujet de la réflexion sur "les changements climatiques et le développement", le pape Benoît XVI a lancé un appel au respect de la Création.

La pollution de l'environnement a été évoquée le 9 mars 2008 par Mgr Gianfranco Girotti, régent de la pénitencerie apostolique, comme une forme moderne du péché16. Il a également insisté sur la dimension collective du péché, le péché social, alors que l'accent est traditionnellement mis sur la dimension individuelle.

Le 5 juin 2008, le Saint-Siège proposait un « Décalogue » pour défendre l'environnement.

En 2009, l'encyclique Caritas in Veritate de Benoît XVI a abordé la question du respect de l'environnement :
« Le thème du développement est aussi aujourd’hui fortement lié aux devoirs qu’engendre le rapport de l’homme avec l’environnement naturel. Celui-ci a été donné à tous par Dieu et son usage représente pour nous une responsabilité à l’égard des pauvres, des générations à venir et de l’humanité tout entière. Si la nature, et en premier lieu l’être humain, sont considérés comme le fruit du hasard ou du déterminisme de l’évolution, la conscience de la responsabilité s’atténue dans les esprits. Dans la nature, le croyant reconnaît le merveilleux résultat de l’intervention créatrice de Dieu, dont l’homme peut user pour satisfaire ses besoins légitimes – matériels et immatériels – dans le respect des équilibres propres à la réalité créée. Si cette vision se perd, l’homme finit soit par considérer la nature comme une réalité intouchable, soit, au contraire, par en abuser. Ces deux attitudes ne sont pas conformes à la vision chrétienne de la nature, fruit de la création de Dieu. »

Pourtant, la question de l'environnement semble encore périphérique dans les préoccupations des Églises. André Beauchamp a ainsi écrit un livre en forme d'appel à l'Église catholique québécoise pour que celle-ci inscrive la question de l'environnement au cœur de ses préoccupations.

Le 23 février 2009, Jean-Louis Borloo, ministre français chargé de l'écologie et du développement durable, a rencontré le cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon, en présence de plusieurs évêques, à la maison de la Conférence des évêques de France. Il a notamment invité l'Église à mieux communiquer sur la sauvegarde de la Création.

Islam
Comme pour les autres religions modernes, les textes sacrés de l'islam peuvent être lus à la lueur de la protection de l'environnement. L'islam appelant au respect des autres et du monde qui nous entoure, on trouve de nombreux appels au respect de la création.

De même la plupart des autorités religieuses islamiques se sont positionnées en faveur d'un plus grand respect de l'environnement, et des conférences et colloques sur le thème "écologie et Islam" ont régulièrement lieu un peu partout dans le monde, alimentés par de multiples associations.
Qu'est-ce que l'écologie? 330952 Wikipédia


Je remercie à l’avance les spécialistes qui donneront plus de précisions . Merci à tous les intervenants d’échanger leur savoir. Fraternellement
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MessageSujet: Re: Qu'est-ce que l'écologie?   Qu'est-ce que l'écologie? Icon_minitimeJeu 2 Déc - 14:22

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MessageSujet: Re: Qu'est-ce que l'écologie?   Qu'est-ce que l'écologie? Icon_minitimeJeu 2 Déc - 15:06

Merci Isis

Honorer la terre, l'eau, l'air et le feu, c'est honorer sa propre Mère et la Mère dans toutes les mères. C'est honorer sa propre conscience et la conscience dans toutes les consciences. C'est honorer sa propre âme et l'âme vivante universelle en toutes les âmes. C'est honorer son propre Père et le Père dans tous les pères. C'est une juste et belle façon d'être au monde.
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