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 dossier objectif Gaïa : Des Technologies plus propres pour réduire notre empreinte écologique

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AuteurMessage
mamichaël
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mamichaël


Féminin Date d'inscription : 26/08/2010
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Localisation : 01 Ain pays de Gex

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MessageSujet: dossier objectif Gaïa : Des Technologies plus propres pour réduire notre empreinte écologique   dossier objectif Gaïa : Des Technologies plus propres pour réduire notre empreinte écologique Icon_minitimeMer 24 Nov - 20:33

Les technologies appropriées


Des technologies et des matériaux plus respectueux de l’environnement ?

Trouver des techniques moins polluantes, dans tous les domaines, occupe et préoccupe nos scientifiques depuis quelques années. La population peut contribuer à cet effort vital, de par ses choix
d’achats, lorsque elle conçoit et installons une maison ou un jardin. dans ce sens. Encore faut-il qu elle soie informée correctement.

Il est important de bien réfléchir et de tester les technologies avant d’en choisir une, car, une fois un choix fait et une technique largement diffusée, il est difficile d’en changer.
Objectif Gaïa- Le Tiocan veut être un lieu d’expériences pour les spécialistes et un lieu d’information destiné au grand public

Quelques exemples :

l'eau
De nombreux signaux d’alarme nous indiquent que la propreté de l’eau
est en danger, de par notre mode de fonctionnement. Des solutions
simples existent, qui préservent la qualité de l’eau pour les générations futures.

ETAT DE L'EAU DANS LE MONDE
De 1940 à 1990, la consommation mondiale d'eau a quadruplé.
D'ici à 2025, compte tenu d'une population mondiale qui dépassera 8 milliards d'habitants, contre, 5,6 actuellement, et compte tenu aussi de la multiplication des besoins, la demande risque d'augmenter de 650 %

D'ores et déjà une vingtaine de pays vivent en dessous du seuil de pénurie grave, avec des ressources renouvelables qui sont inférieures à 1 000 m3 par tête et par an. En 2025, ils seront près de 35, pour l'essentiel au Moyen-Orient et en Afrique.
Si rien n'est fait, 3 milliards de personnes devront affronter des pénuries plus ou moins sévères.
Cet "état de l'eau" dans le monde est d'autant plus décevant qu'il fait suite à la Décennie Internationale organisée par les Nations unies à l'initiative de l'OMS et dont l'objectif était l'accès universel à l'eau potable et à l'assainissement.

La rapidité de l'accroissement démographique (qui avait été sous-estimée) et la lenteur de l'amélioration des taux de couverture ont fait que le nombre de personnes n'ayant accès ni à l'un ni à l'autre ont augmenté par rapport à 1990, année de clôture du programme.

A comportements inchangés, la "crise de l'eau" sera inévitable et aiguë.
Trait d'union entre les peuples, l'eau risque de devenir de plus en plus source de conflits.
Les mers et océans accaparent 97,5 % de l'eau totale de la planète, ce qui revient à dire que l'eau douce ne représente que 2,5 % du "stock".
Plus des deux tiers de cette partie sont concentrés dans les glaciers et la couverture neigeuse, un tiers gît dans les nappes souterraines, plus ou moins accessibles. Moins d'un pour cent compose l'humidité des sols et de l'air.

Il ne reste donc que 0,3 %, soit 0,007 de la totalité de l'eau de la planète dans les rivières, ruisseaux, réservoirs et lacs. Seule cette infime partie est aisément disponible et se renouvelle le plus rapidement : 16 jours en moyenne pour une rivière, 17 ans pour un lac.

La quantité d'eau consommée
Elle s'élève elle entre 2 500 et 3 000 km3 par an.
Ce qui est bien moins que la quantité prélevée, aujourd'hui estimée entre 4 et 5 000 km3.

On estime que plus de la moitié de l'eau disponible de façon réaliste est déjà prélevée.

A elle seule, l'agriculture engloutit pour l'irrigation 67 % de l'eau prélevée alors que l'industrie en absorbe elle 23 % et les agglomérations aux alentours de 10 %.

L'agriculture consomme aujourd'hui 5 fois plus qu'au début du siècle, contre 18 pour les agglomérations et 26 pour l'industrie.LA DEMANDE VA-T-ELLE DEPASSE L'OFFRE ?

Entre 1950 et 1990, le taux de croissance des prélèvements en eau a été plus du double de celui de la population. Au total, il a été multiplié par six depuis le début du siècle.

Corrélativement, la quantité d'eau douce renouvelable et disponible est passée, par habitant, de 17 000 m3 en 1950 à 7 500 m3 en 1995 et devrait tomber à 5 100 m3 en 2025.
Dès 2030, la demande en eau pourrait dépasser l'offre.

Les pollutions
La proportion de l'eau disponible mais polluée ne cesse de croître, surtout du fait de l'évolution des modes de production dans l'industrie et l'agriculture, ainsi que de l'urbanisation croissante.
Dans les pays développés, certaines nappes souterraines grouillent de substances chimiques.
La situation est encore plus dramatique dans les pays en développement.

A la fin des années 80, la concentration en mercure des eaux du Kelang, en Malaisie, était si élevée qu'on avait proposé de les mettre en bouteille pour s'en servir comme pesticide. Ici où ailleurs, on a enregistré des taux de pollution des cours d'eau de 30 à 100 fois supérieurs au niveau admis.

Les pertes
Aux pertes naturelles dues à l'évaporation mais qui peuvent être accentuées par certaines infrastructures (les retenues artificielles) ainsi que par certaines méthodes d'irrigation, il faut ajouter les gaspillages et les fuites : avec les raccordements sauvages, ces derniers peuvent affecter, à l'exemple de l'Amérique Latine, 40 % du réseau.

Perte + pollution
Dans les villes dites modernes, les eaux pluviales (les eaux de pluie tombant en milieu urbain sur des surfaces non perméables) au lieu d'être utilisées pour l'entretien urbain sont recueillies dans des canalisations et directement déversées dans le milieu naturel, chargées de métaux, d'hydrocarbure et autres substances polluantes.

Rien qu'en France, le traitement des eaux pluviales nécessiterait un investissement estimé à 100 milliards de francs.

Au niveau mondial, les investissements nécessaires ont été évalués à près de 600 milliards de dollars (plus de 3 000 milliards de francs) dans les dix ans à venir, dont :
• 500 milliards en provenance des Etats eux-mêmes
• et 100 milliards fournis au titre de l'aide étrangère, pour moitié par le biais de la Banque Mondiale.

IRRIGATION A GRANDS FRAIS
L'irrigation représente près de 70 % de l'utilisation globale de l'eau douce, cette part atteint cependant couramment 90 % dans les pays en voie de développement contre moins de 40 % dans les pays industrialisés, à de grandes exceptions près toutefois comme aux Etats-Unis, au Canada ou en Espagne où l'irrigation atteint des taux de consommation très élevés.

La liste des méfaits imputés à cette irrigation massive est longue :
• dégradation des sols par suite de l'engorgement et de la salinité ;
• pollution des eaux de surface ;
• contamination des eaux souterraines ;
• sans compter les gaspillages dus aux installations défectueuses.

Nombre de pays en développement dépensent deux fois plus par hectare que les pays développés pour, en définitive, des rendements trois fois moins élevés.
Cette faiblesse des rendements affecte notamment les zones arides ou semi-arides comme la vallée de l'Euphrate ou le bassin inférieur de l'Indus.

Il faut ici se rappeler que des grands projets agricoles ont parfois (au Moyen-Orient bien sûr mais aussi au Maghreb) caché des arrière-pensées de stratégie nationale (le projet marque le territoire), si le projet ne soutenait pas aussi tout simplement un idéal national (ainsi le croyance très solidement ancrée chez les Maghrébins que la conquête des immensités sahariennes seraient la clé du développement et de la prospérité).
Ceci explique aussi que les prélèvements pour l'agriculture sont toujours peu, ou même pas du tout rémunérés, ce qui aggrave la dévalorisation de l'eau et fait obstacle aux investissements.
Au cours des vingt prochaines années, les cultures irriguées devront pourtant assurer 80 % des nouvelles ressources vivrières exigées par l'augmentation de la population mondiale.
Reste à leur en fournir les moyens sans pénaliser les autres utilisateurs, sans entamer de trop le capital "bleu" de la planète.



Objectif gaïa-le Tiocan propose deux techniques pour éviter de salir l'eau:
- les toilettes sèches,
- la phytoépuration des eaux grises
ainsi qu' une forme d'agriculture qui s'adapte mieux aux ressources locales, économe en eau là où il y en a peu: la permaculture



Définition d'une toilette sèche

Une toilette sèche se différencie d'une toilette à chasse d'eau par le simple fait qu'elle n'utilise pas d'eau. A la place, on recouvre les déjections d'une litière sèche généralement carbonée. Tout ce qui est disponible localement convient : sciure de bois, copeaux, paille ou foin séché et broyé, chanvre en paillettes, balle d'avoine ... Certaines personnes utilisent aussi de la terre végétale.

Le marché grandit pour les toilettes sèches, surtout dans les pays nordiques et anglo-saxons en raison de la pression environnementale et des économies d'eau substantielles engendrées. Il y a donc une multitude de marques, surtout étrangères, qui sont prêtes à envahir le marché français dès que nous aurons dépassé nos tabous et révisé nos notions très discutables de confort dans ce domaine. La plupart de ces toilettes sèches restent des modèles relativement coûteux et consommateurs d'énergie mais certaines ont le grand avantage de pouvoir être utilisées en ville.

Notre raison d'utiliser des toilettes sèches réside dans le fait qu'aujourd'hui, l'éco-bilan de la chasse d'eau est largement négatif et celui de la toilette sèche très positif. Nos déjections sont surtout constituées d'azote, de phosphore et de carbone. Ces éléments ont des cycles terrestres et doivent être rendus à la terre pour l'enrichir. C'est donc un non-sens écologique sans précédent que de mêler des déjections humaines ou animales à l'eau. Cette mauvaise gestion de la matière organique est à la source de bien des dégradations de nos écosystèmes aquatiques et de nos eaux souterraines, et un manque-à-gagner désastreux pour nos sols maintenant en voie de désertification. La toilette sèche a entièrement sa place dans le concept global de développement durable.


Les toilettes sèches. ( source: 'association "Eau vivante")

Le principe est très simple : il suffit d'encadrer confortablement un seau et de se procurer de la matière sèche fine qui sera utilisée comme litière après chaque usage. On met aussi le papier hygiénique dans la toilette, c'est du carbone. Eau Vivante utilise de la sciure de bois gratuite obtenue auprès d'un agriculteur-scieur du village. La plupart des scieries que "eau vivante" a contacté sont ravies de donner la sciure, dont elles ne savent que faire. Une des seules choses à se rappeler est de ne pas utiliser de bois traité ou exotique afin de ne pas récupérer un compost toxique pour la terre.

Eau vivante a construit plusieurs modèles de toilettes sèches., en général rondes ou ovales, et organisé des stages où l'on peut se construire sa propre toilette. L'avantage de ces toilettes, c'est qu'elles se placent n'importe où dans la maison, même près du lit d'une personne âgée et souffrante ... et ça ne sent pas ... mais il faut le voir, l'essayer au moins, pour le croire. Pour les grandes manifestations, eau vivantea fabriqué des dessus de toilette à encastrer sur de grandes poubelles noires, le tout sous une jolie tente à ossature bambou.
En 97,Eau vivante a ainsi géré écologiquement, en site rural, une rencontre de 100 personnes pendant 4 jours. Les expériences, toujours positives, se sont poursuivies les années suivantes....

Quoi faire quand le seau est plein?

Tout simplement le vider sur le carré à compost, avec les épluchures de légumes et les déchets du jardin. Nous préconisons d'entourer ce carré de palettes en bois pour éviter que des animaux viennent y fouiner. Le processus alchimique de transformation, de vie, peut alors commencer en silence, grâce au vent, à la pluie...

Lorsque notre carré d'environ 2 m3 est plein, ce qui nous arrive tous les trois ou quatre mois au siège de l'association, nous sortons ce tas à la fourche, ce qui l'oxygène, et le disposons en andin en y mélangeant en alternance des couches d'ortie et de consoude fraîches et aussi un peu de fumier de ruminant (brebis ou vache) pour l'activer. Nous arrosons chacune des couches puis recouvrons l'andin d'une couche de paille ou de foin (sans graines) de 20 cm d'épaisseur. Le tas va mûrir encore un an au moins avant d'être utilisé.


Utilisation du compost

Un compost bien fait, à base de fumier humain, ne présente aucun risque pour être utilisé dans le jardin potager. Toutefois, on peut réserver son utilisation pour fertiliser les arbres et les massifs de fleurs si on le sent mieux ainsi.


Perspectives

Promouvoir l'usage de la toilette sèche semble une réponse à la foi modeste et importante pour préserver la qualité de l'eau... Et de la vie humaine: dans les pays en voie de développement, des épidémies dévastatrices n'ont pas d'autre origine que les eaux souillées par les déjections humaines.
Pour lever les tabous existants, l'aspect "communication" dans ce domaine est à travailler. Nous sommes prêts à participer à des commissions de travail avec d'autres associations et des responsables de pouvoir public sensibles à notre démarche.
Des systèmes sont à l'étude, qui permettraient d'utiliser cette technique en immeuble sans jardin.






L'évacuation et le traitement des eaux usées



En matière d'assainissement des eaux, l'option la plus répandue est de
centraliser les eaux polluées vers des grandes stations d'épuration. 
Les systèmes d'assainissement posent fréquemment des problèmes de pollution
(accidents, recyclage des boues, etc.) sont chers et gourmands en matière
première ainsi qu'en énergie, et doivent toujours faire face à une
complexité croissante au fur et à mesure de l'extension des agglomérations.

Dans les zones rurales, à faible densité de population, les investissements
en matière d'assainissement sont particulièrement conséquents tant pour les
collectivités que pour les particuliers.



phytoépuration


L' alternatives que nous proposons est gourmande en espace, elle n' est donc valable qu’à à la campagne et pour de personnes écologiquement responsables. Elle concerne surtout les eaux de vaisselles et d’hygiène corporelle (eaux grises), ainsi que les eaux de lavage des étables (dites "eaux vertes) .
Après une digestion préalable en fosse sceptique pour minéraliser les déchets par activité bactérienne, l’eau souillée est injectée par en dessous à travers un lit de gravier jouant un rôle de drain et de filtre dans une lagune ou croissent des espèces aquatiques gourmandes en engrais.
Les phragmites (roseaux) sont le plus souvent utilisées. Il s'agit généralement de toutes les plantes que l'on trouve au bord des étangs et des lacs et qui ont la capacité à la fois de transformer la matière organique et de fixer les métaux lourds et produits dérivés des détergents.
Si l'on y rejette uniquement les eaux grises, 1m² par personne suffit . Il existe aussi des lagunes de plantes. Ce sont des réservoirs immergés dans lesquels on place des plantes aquatiques.
La jacinthe d'eau constitue une biomasse intéressante qui nettoie efficacement les métaux lourds, mais il convient de prendre garde à sa prolifération.
Les lentilles d'eau sont aussi efficaces pour l'épuration, de plus elles sont très riches en protéines (35 à 50% du poids sec) et constituent un bon aliment pour les animaux


Il existe relativement peu de documentation sérieuse sur la phytoépuration, preuve que cette technique, pourtant simple en est à ses débuts.. Un immense travail reste donc à faire: 
A la recherche purement technique s'ajoute le fait que la phytoépuration et les toilettes sèches rencontrent des obstacles administratifs, pour être des solutions trop novatrices.
Une réflexion menée en commun avec les pouvoirs publics sera donc nécessaire... L'enjeu, rappellons le en conclusion est vital: qu'il reste de l'eau pure pour nos enfants...







La biodiversité se réduit à un rythme impressionnant.
Pourquoi est il important de préserver la biodiversité ?

De l'importance de la biodiversité: (source : FAO Organisation des nations unies pour l alimentation et l'agricultur) www.fao.org)

PRODUCTIVITÉ: La conservation et la gestion de la diversité génétique au sein des espèces cultivées ont permis d’accroître la production agricole depuis 10 000 ans; toutefois, diverses populations naturelles fournissent des aliments et d’autres produits depuis beaucoup plus longtemps. Un large éventail d’espèces contribuent à la création de milliers d’autres produits par le biais de l’agriculture et par l’exploitation de populations naturelles. Des niveaux de production élevés sont maintenus en optimisant les incidences bénéfiques des services que rend l’écosystème aux écosystèmes agricoles, modifiés et naturels.

ADAPTATION: Une gamme variée d’organismes contribue à la résilience des écosystèmes naturels et agricoles, à leur capacité de faire face aux contraintes environnementales et à leur aptitude au changement. Un aménagement adaptatif et avisé de la biodiversité agricole et naturelle, au-dessus et au-dessous de la surface du sol ainsi que sous les eaux, garantit la durabilité de la production.

PRÉSERVATION DES FONCTIONS DE L’ÉCOSYSTÈME: Une grande variété de populations biologiquement diverses, présentes dans les écosystèmes naturels ainsi que dans les écoystèmes agricoles et à proximité, remplissent des fonctions indispensable, comme le cycle nutritif, la décomposition des matières organiques, la remise en état des sols dégradés et crevassés, la lutte contre les ravageurs et les maladies, la qualité de l’eau et la pollinisation.
La préservation de ces divers espèces ainsi que le développement et l’amélioration des fonctions des écosystèmes diminuent la nécessité d’intrants extérieurs grâce à une plus grande disponibilité de nutriments, à une meilleure utilisation de l’eau, à une structure des sols mieux adaptée et à un contrôle naturel des organismes nuisibles.
De quelle manière l’agriculture est-elle bénéfique à la biodiversité?


FOURNITURE DE SERVICES AUX ÉCOSYSTÈMES: Dans la plupart des pays du monde, plus d’un tiers des terres sont consacrées à l’agriculture. Les systèmes agricoles gérés de manière durable en tant qu’écosystèmes contribuent aux fonctions plus larges de ces derniers: maintien de la qualité de l’eau, élimination des déchets, rétention de l’humidité dans le sol et contrôle des eaux de ruissellement, infiltration de l’eau, lutte contre l’érosion, rétention de carbone, pollinisation, dissémination des semences des espèces sauvages et menacées d’extinction, et abris pour les espèces en période de sécheresse.


MESURES D’INCITATION: Diverses populations indispensables à l’agriculture (pollinisateurs et prédateurs utiles) ont besoin d’habitats variés pour survivre. L’agriculture encourage ainsi la préservation de certaines zones, haies et bordures de champs, par exemple. La pêche se déroule souvent dans des plans d’eau naturels. L’aquaculture, dans ce cas, favorise la protection de l’environnement aquatique contre des influences nuisibles, pollution et diversion des eaux, par exemple. Le besoin d’adaptation et le potentiel d’amélioration de la productivité stimulent la conservation d’une gamme variée de ressources génétiques, à la fois in situ et ex situ.


CONNAISSANCES ÉCOLOGIQUES: Les hommes ont en grande partie acquis, et continueront à acquérir, leurs connaissances de la biodiversité, de son importance et de ses fonctions grâce à l’agriculture ainsi qu’à l’exploitation des populations naturelles. Ces connaissances devraient être plus activement utilisées (intégration dans les programmes scolaires, par exemple) afin de renforcer l’apprentissage écologique de tous les citoyens. 

Comment préserver ou recréer de la biodiversité?
La réponse d' Objectif Gaïa-Le Tiocan consiste en une réflexion sur un type d'agriculture qui se focalise sur la création, l'entretien, ou la modification progressive d'écosystèmes.
les écosystèmes
Un écosystème est une entité naturelle (ou un système) dotée de structures et de relations liant les communautés biotiques entre elles (plantes, animaux et micro-organismes) et à leur environnement abiotique. L’étendue d’un écosystème n’a pas de limites précises, mais se caractérise par une origine commune ou un processus dynamique commun.
Les écosystèmes forment de vastes systèmes naturels, comme les pâturages, les mangroves, les récifs coralliens et les forêts tropicales, mais aussi des agro-écosystèmes, fortement tributaires des activités de l’homme pour leur existence et leur entretien.
La Permaculture est une technique de réflexion d'agricole qui "dialogue" avec les écosystèmes; une méthode de planification écologique destinée à concevoir des systèmes stables et autogérés (dans l'idéal bien sûr!). C'est un outil de réflexion globale qui permet de repenser l'espace avant d'être une technique de jardinage. Elle s'interroge sur la conception d'un site (d'une ferme, d'un village, d'une maison individuelle et de son jardin, etc.) en disposant les composantes de celui-ci (verger, jardins, bâtis,...) pour obtenir un ensemble harmonieux et productif. Elle ordonne les animaux et les plantes les uns par rapport aux autres, de telle manière que la couverture de leurs besoins soit réalisée avec peu d'interventions de l'homme. 


Concrètement cette méthode propose : 

• Une démarche dans le temps : elle comprend différents étapes à accomplir avant de passer à l'aménagement proprement dit. 

• Des outils de réflexion pour analyser le site : par exemple, l'analyse outputs/inputs qui consiste à établir des relations entre les ressources (outputs) et les besoins (inputs) des composants de votre site. 
Des outils de planification proprement dits pour localiser vos composantes : par exemple le zonage. 

Tout d'abord, il s'agit d'observer des caractéristiques de votre site (localisation des ombres, du passage des vents, des secteurs plus froids...) et de s'informer sur les sujets qui touchent les composantes de votre site (que nécessite tel animal ou telle plante? Comment gérer son eau? Un lit planté est-il nécessaire?...)
L'emphase est mise sur l'observation des haies (bordures) qui protègent votre site des pollutions environnantes (Y en a-t-il suffisamment?) 


Les débuts d'une réflexion
Cette méthode, qui semble prometteuse, en est encore à ses balbutiements; Il existe peu de documentation fiable dessus. En revanche, en France, un petit réseau de jardins expérimente et partage ses expériences.... Une affaire à suivre. 


Les gaz à effets de serre

Lors des accords de Kyoto, la plupart des nations industrialisées se sont engagées à réduire leur production de gaz carbonique (CO2) . Quelles solutions concrètes pouvont nous mettre en place pour atteindre ce but?
Une réponse en trois volets: matériaux de construction, économie d'énergie et biocarburants...
Parmi les réponses qu'Objectif Gaïa se propose de promouvoir, la première surprendra sans doute. Il s'agit pourtant de la plus simple.. Il s'agit de remplacer le ciment par de la terre crue compressée, là ou c'est possible. En effet, la réaction chimique nécessaire à la production du ciment est responsable de la diffusion de 4 % du CO2 produit par l’humanité. Construire en terre crue a de nombreux autres avantages : coût de revient bas, atmosphère agréable à l’intérieur (la terre crue absorbe et donc régularise l’humidité et la température). Des méthodes modernes (presse automatique à haute pression) rendent la construction en terre crue efficace et durable. La promotion de cette technique est donc importante. Un institut s’y emploie déjà. C'est l'institut Craterre, à Grenoble. 


Présentation de CRATerre-EAG

Centre International de la Construction en Terre – Ecole d’Architecture de Grenoble.

Le centre a été créé en 1979 et est devenu en 1986 un laboratoire de recherche reconnu par le Ministère de l’Equipement. Depuis 1996, il est habilité par le Ministère de la Culture et de la Communication.

L’équipe de chercheurs est constituée d’architectes, ingénieurs, techniciens, conservateurs, ethnologues, anthropologues, sociologues et historiens.

Le laboratoire conduit des programmes de recherche appliquée et de recherche fondamentale sur la matière première, le matériau, les structures, les systèmes constructifs et les traitements de protection, dans plusieurs champs : l’habitat à haute qualité environnementale, le logement très économique, l’action d’urgence et la conservation du patrimoine. Des activités ont été menées dans plus de 80 pays.

Une particularité de CRATerre-EAG est qu’il n’y a pas de protection par des brevets, ni d’exploitation économique. Toutes les connaissances sont diffusées sans restriction.


Craterre présente la construction en terre:

Nature de l’innovation

La construction en terre a toujours existé et continue à être employée par au moins 30 % de la population mondiale. En général, la technologie était limitée à des pratiques traditionnelles qui ont très lentement évoluées.

Les activités de recherche de CRATerre ont permis de constituer les bases de connaissances scientifiques du matériau (produit) et de sa mise en œuvre (processus) et cela de façon qualitative et quantitative.

Les activités d’application sur le terrain ont permis de développer et faire évoluer les différentes technologies qui permettent aujourd’hui aussi bien des applications artisanales qu’industrielles. Ainsi des milliers de petites entreprises de production et/ou de construction ont acquis l’une ou l’autre des technologies et des centaines d’entreprises sont également opérationnelles dans des pays industrialisés.

Les activités de ces PMI/PME incluent la manufacture et commercialisation d’équipements spécifiques de production et de mise en œuvre.




Description de la technologie développée

Il s’agit de produire et mettre en œuvre des matériaux de construction à base de terre crue (non cuite).


Pour certaines applications, les matériaux peuvent être stabilisés avec des produits, souvent des liants industriels classiques (ciment, chaux, bitume, etc.) ou naturels, à faible dose, afin de les rendre moins sensibles aux activités de l’eau.

Ces matériaux peuvent prendre la forme de petits éléments (adobe, bloc de terre comprimée, etc.) ou monolithique (pisé, bauge, etc.). D’autres produits sont également disponibles (grands panneaux préfabriqués, enduits prêts à l’emploi, etc.).




Bénéfices du point de vue du développement durable

Le développement durable est un concept global qui implique entres autres, une évolution équilibrée des trois composants de base : le composant matériel, le composant naturel et le composant humain.


Les avantages au niveau « Matériel » sont :
1 matériau naturel,
2 matériau très peu coûteux,
3 création d’emplois,
4 investissements faibles.


Les avantages au niveau « Naturel » sont :
1 pas ou très peu énergivore pour sa production, mise en œuvre et utilisation,
2 n’émet pas ou très peu de gaz toxiques pour sa production, mise en œuvre et utilisation,
3 extraction locale,
4 transport réduit,
5 n’utilise pas de terres arables,
6 transformation minimale.

Les avantages au niveau « Humain » sont :
1 lutte contre la pauvreté,
2 matériau sain,
3 authenticité,
4 racines culturelles ancrées dans les civilisations.




Les domaines d’application et marchés clients

Les technologies de la construction en terre dans des applications contemporaines, concernent tout aussi bien le logement individuel que les marchés publics.


Dans les pays industrialisés, le marché du logement concerne aussi bien le logement individuel (y compris HLM) que des bâtiments publics tels que salles polyvalentes, églises, etc.


Dans les pays en développement, les domaines d’application couvrent aussi bien les logements individuels, les programmes de logements collectifs, des bâtiments de prestige (ambassades, alliances françaises, palais, etc.) que des grands chantiers de l’Etat, comme par exemple, les projets Education, projets Santé, etc.


En conservation, le marché concerne en premier lieu tous les sites archéologiques des premiers établissements urbains qui ont quasiment tous été construits en terre. Des techniques particulières d’intervention ont été mises au point.




Estimation du coût et de la rentabilité

S’agissant d’applications locales, il est impossible d’avancer des coûts et rentabilités qui doivent être calculés pour chaque projet.

Généralement, on peut dire que dans des contextes industrialisés les bâtiments ne sont pas moins chers ni plus chers. Dans des contextes de développement, obtenir des coûts qui sont 20 à 30 % moins cher est assez commun. On peut arriver à 50 % voire 25 % du prix de référence.




Possibilités de voir la technologie

En France : il existe 1,5 millions d’anciens bâtiments en service.
Des applications contemporaines basées sur des connaissances scientifiques et des développements technologiques contemporains peuvent être visitées à différents endroits en France (Ville Nouvelle de L’Isle d’Abeau, Rennes, Reims, Nantes, Toulouse, etc.).


En outre-mer : 15 000 bâtiments ont été construits à Mayotte.

Dans le monde : innombrables.



L'énergie électrique et de chauffage

Economiser l’énergie. On parle beaucoup de nouvelles sources d’énergies, 
mais, de fait, on sait aussi déjà que la solution sera en bonne partie 
dans l’économie. C'est-à-dire non pas se serrer la ceinture, mais faire 
des choix techniques judicieux. Par exemple:
utiliser le solaire passif pour chauffer une partie de la maison.
utiliser des diodes électroluminescentes (10 fois plus économique qu’une ampoule 
dite « basse consommation, 100 fois plus économiques qu’une ampoule à 
incandescence ») au lieu d’ampoules « ordinaires »… 



Les petites centrales électrique, notre choix, le cogénérateur stirling.

La production décentralisée d’électricité permet de tirer profit des ressources locales , s’intègre dans le paysage et/ou les construction de manière harmonieuse et permet la prise de conscience du propriétaire d’une petite centrale de ce qu’il consomme par rapport a ce qu’il produit. Le système est peu contraignant car il n’empêche pas d’être relié au réseau EDF. Simplement, lorsque un foyer producteur produit plus qu’il ne consomme, il revend son électricité à l’EDF. 

Selon les régions, on s’appuiera sur la production par le vent, le soleil ou l’eau.

Dans le pays de Gex, nous aimerions introduire un autre type de petite centrale, encore très peu courant, mais vraisemblablement promise à un grand avenir: La production électrique par cogénérateur stirling couplé à la chaudière domestique à bois. 
Pour l’expliquer simplement, le stirling est un moteur à combustion externe, c'est-à-dire qu’il s’accommode de n’importe quelle source de chaleur pour fonctionner. Il existe depuis peu dans le commerce des cogénérateur stirling d’une taille raisonnable pour une maison (il en existe un modèle qui produit 500 W, un autre qui produit 5000 W).
Notre choix s’est porté sur le cogénérateur stirling pour notre production suite à une demande de l’office national des forêts (ONF) : revaloriser la consommation de bois de chauffage.
L ‘ONF du pays de Gex extrait annuellement 40000 tonnes de bois .
30000 tonnes partent en scierie, il en reste 10000 tonnes pour le chauffage (et donc pour la production d’électricité) , qui sont loin d’être valorisés. L’exemple que fournirait une petite centrale de ce type au Tiocan pourrait pousser d’autres collectivités, voir des foyers, à se lancer dans l’aventure d’une petite centrale. D’un maniement simple, elles sont susceptibles de produire un petit revenu… Et, si elles se répandent, d’éviter la construction de grosses centrales.


Documentation :
La documentation sur le sujet est rare en français. Citons une firme allemande, solo, qui étudie le cogénérateur stirling au bois





Les biocarburants
Faire se déplacer un véhicule exige une grande quantité d'énergie transportable sous forme d'un petit volume. Le pétrole pose , entre autre, le problème d'injecter dans l'air de grande quantité de CO2

Les carburants d'origines végétales sont nombreux. (huile de tournesol, alcool, méthane, gazogène) Dans bien des cas , le carbone fixé dans l'année par les plantes est libéré dans l'air au moment de la combustion. Le bilan global de production de gaz carbonique est donc nul. Le carburant a huile de tournesol ou de colza présente l'avantage de pouvoir être utilisé dans les moteurs diesels pratiquement sans modifier le moteur existant. Spécialement si l'on utilise un mélange pétrole-huile végétale. 
L'utilisation de l'alcool dans l'essence (jusqu'à 10% d'alcool dans l'essence ordinaire) à déjà été testée a grande échelle par le Brésil, et est actuellement à l'étude en Suisse dans le but d'atteindre les objectifs fixés à Kyoto.
Il existe une technique où l'on peut renvoyer du carbone sous terre! C'est le gazogène, utilisé notamment pendant la deuxième guerre mondiale en France. On utilise pour se déplacer les gazs produits par une combustion partielle du bois. Cette combustion, partielle, produit du charbon de bois. Si on l'enterre, il améliore la qualité des sols (capacité a retenir l'eau et la microflore souterraine) et fixe du carbone hors de l'atmosphère pour des millénaires. Rappellons qu'à l'heure actuelle, la forêt européenne est généralement sous exploitée.
La recherche dans ce domaine est pratiquement nulle à l'heure actuelle, car le pétrole est le meilleur marché; cependant rappellons qu'une crise pétrolière brutale pourrait avoir des effets dévastateurs sur notre mode de vie. L'actualité nous rappelle tristement les aléas des nécessités de l'approvisionnement en pétrole...


En conclusion


Le centre du Tiocan-Objectif-Gaïa se propose divers objectifs

là où c'est possible: expérimenter, tester et présenter des techniques jugées adéquates 


réflexions en apparté


Avant 1989, on finançait beaucoup la recherche pour la gloire, pour montrer que son camp était le meilleur. Aller sur la lune, c'était un peu comme gagner un match de foot géant. Mais ça permettait aussi de faire de la recherche indépendamment des désirs des financiers...
C'est du passé.
Le fantastique outil scientifique qu'a été la recherche publique universitaire, indépendante des objectifs de rentabilité, est en phase de démantèlement.
Actuellement la recherche scientifique est surtout axée sur les produits offrants des promesses de profits,
Au sud et, de plus en plus, au nord aussi (sauf peut-être en Suisse) une partie de la population n'y a pas accès. L'objectif est axé sur la plus value: objets et techniques sont développé(e)s parce qu'ils/elles peuvent générer des profits, alors que ce ne serait pas forcément la meilleure technologie à mettre en oeuvre pour remplir la fonction souhaitée...
Ainsi, notre système économique fabrique et va fabriquer de plus en plus d'exclus, partout dans le monde.





Les basses technologies, ou technologies appropriées poursuivent un but opposé à celui du high tech: comment satisfaire localement les besoins par des techniques accessibles à tout un chacun?
Elles visent à une réappropriation de ses moyens d'existence par tout un chacun.
Ainsi qu' a développer des technologies plus respectueuses de l'environnement.

Ces "basses technologies" sont parfois issues de techniques traditionnelles millénaires,
Cela ne veut pas dire qu'il est inutile d'y appliquer la logique scientifique:
La globalisation de l'accès à l'information,
la logique systématique d'essais utilisée par la science
pour valider une technique
peuvent améliorer ou simplifier une connaissance.
Ou encore l'adapter pour la rendre possible dans une autre aire géographique, sous un autre climat, avec d'autres matériaux,
que celle où elle a été découverte et développée.
cela, pour le moment, c'est le travail d'ONG comme Antenna Technologies



Vouloir subvenir à ses besoins par soi même le plus possible peut paraître une démarche extrémiste.
Aux antipodes de la logique actuelle
C'est cependant peut-être une solution d'avenir face à l'instabilité économique et sociale croissante,
pour les millions d'exclus présents et à venir, du sud comme du nord.

Il y a là un potentiel qui s'offre de lutter contre l'exclusion,
en offrant la possibilité de se tourner vers un "autre modèle de développement"
à ceux qui le souhaitent:
Se réapproprier ses moyens d'existence
individuellement où en petits groupes,
Un souhait de plus en plus souvent exprimé
Qui nécessite la mise à disposition d'espace vital
Et un assouplissement de certaines réglementations


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