mamichaël
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 | Sujet: La compassion  Sam 15 Aoû - 13:57 | |
| La COMPASSION
Étymologie du latin : cum patior, « souffrir avec » et du grec συμ πἀθεια , sym patheia, sympathie.
Vertu par laquelle un individu est porté à ressentir la souffrance d'autrui, et est poussé à y remédier. Sentiment de pitié qui nous rend sensible aux malheurs d'autrui ; Sentiment de sympathie envers les maux d'une autre personne. "compassio"souffrir ensembleLa compassion est le ressenti de la souffrance et de la douleur de l'autre animé par un sentiment d'amour c'est une prédisposition à la perception et la reconnaissance de la douleur d'autrui, animée par un profond sentiment d'amour de l'autre au sens de l'amour philia ou agapè, entraînant une réaction de solidarité active. variante de l'empathie axée sur la reconnaissance de la douleur et de la souffrance de l'autre.
Elle fait partie intégrante de la nature humaine qui sans distinction de race, de sexe, de statut social ou d'âge fait naître au moins auprès d'enfants, de proches parents et même d'animaux se sentiment profondément humain.
Ne pas confondre avec : l'apitoiement qui sous-entend que l'on est détaché de soi-même, avec complaisance pour autrui. la pitié, et sa connotation de condescendance.
L'apitoiement, la commisération, la miséricorde, la sympathie partagent les maux et les souffrances d'autrui.L'empathie
du grec ancien ἐν, dans, à l'intérieur et πάθoς, souffrance, ce qui est éprouvé: notion désignant la « compréhension » des sentiments et des émotions d'un autre individu, et de ses états non-émotionnels, comme ses croyances (il est alors question d'« empathie cognitive »). En langage courant, ce phénomène est souvent rendu par l'expression « se mettre à la place de » l'autre. C'est la capacité de transposition, de compréhension du monde, capacité de partager et ressentir les types d'états mentaux, compréhension des ressentis d'autrui.
on distingue le concept d'empathie émotionnelle qui désigne la capacité à comprendre les états affectifs d'autrui, et le concept d'empathie cognitive, qui est la capacité à comprendre les états mentaux d'autrui.
L’empathie est la capacité de comprendre les émotions d'autrui, sans confusion entre soi et l’autre. C'est un puissant moyen de communication interindividuelle et l’un des éléments clés dans la relation thérapeutique. il y a de nombreuses dimensions de l'empathie dont la résonance affective, la souplesse mentale pour adopter le point de vue subjectif d’autrui, la régulation des émotions constituent les composantes de base.
L'empathie est souvent distinguée de la sympathie ( Souffrir avec l'autre dans le but d'améliorer son bien être), de la compassion ( partager la souffrance émotionnelle de l'autre) et de la contagion émotionnelle (entrer dans l'état émotionnel de l'autre comme pour le Fou rire). La réponse empathique aux états affectifs d'autrui se produit sans que l'on ressente soi-même la même émotion. L'empathie émotionnelle peut ne pas être du tout dirigée vers le bien-être d'autrui à l'inverse de la sympathie. Cela dépend du but de la personne, si elle désire le bien de l'autre ou non. Ainsi faire acte de cruauté requiert une capacité empathique pour connaître le ressenti de la souffrance, d'autrui afin d'en tirer un plaisir.
Composantes de l'empathie
la 1ère composante inconsciente, assez répandue dans le monde animal (mammifères, oiseaux), est la capacité de partager les émotions et les intentions des autres.
la 2ème est l'envie d'aider, de consoler, qui s'est développée chez les espèces animales, notamment dans la relation mère-enfant mais aussi entre les espèces ;
La 3ème, plus consciente, consiste non plus seulement à se mettre à la place de l'autre mais à l'imaginer et s'imaginer soi-même de l'extérieur.
Dans l'étude des relations interindividuelles, l'empathie est différente des notions de sympathie, de compassion, d'altruisme ou de contagion émotionnelle qui peuvent en découler.
le deuxième dans la capacité de s'échanger avec autrui pour mieux comprendre la réalité de ses souffrances, notamment par le processus de la visualisation.
Le troisième consiste à considérer l'autre comme plus important que soi, aboutissant à la Grande compassion qui consiste en toute situation à prendre la perte pour soi et à offrir le gain à autrui.
Doctrine centrale du Bouddhisme : les quatre nobles vérités dont le but est de trouver une solution définitive à la souffrance dans l'existence.
La compassion est définie dans ce cadre comme l'aspiration d'éteindre toutes les souffrances ainsi que les causes de souffrance que peuvent connaître les êtres sensibles dans le monde entier. Elle compte ainsi parmi les facultés spirituelles d'amour appelées les quatre Incommensurables.La compassion est au cœur de "l'esprit d'Éveil", lui-même fondement de la pensée mahayaniste (le grand véhicule) et aussi de la tradition Vajrayana (le véhicule de diamant). Dans le cadre de la bodhicitta on associe à la fois la dimension de la grande compassion et Shunyata (la vue juste de la nature de l'esprit), ce terme est alors synonyme de mahākarunā, la grande compassion aspirant à ce que tous les êtres soient libérés des souffrances et de leurs causes, et amenés à l'Éveil suprême et incomparable, c'est-à-dire le Nirvâna, l'extinction complète des souffrances, l'au-delà de la souffrance.
La grande compassion ou mahakaruna incite également le bodhisattva à renaître encore et encore pour sauver les êtres de toutes leurs souffrances, voire à prendre sur eux ces souffrances si cela peut leur être bénéfique. Dite "grande Compassion" lorsque, par une pratique appropriée, cette aspiration devient spontanée, rayonnant naturellement dans toutes les directions de l'univers en manifestant la même intensité affective qu'envers un parent ou un enfant, et en actualisant le même engagement de soin, d'attention et de prévenance.
« la compassion est comparable au soleil qui répand ses rayons bénéfiques partout, sans préférence. Il est naturel pour le soleil de luire pour tous ; il n'est pas obligé de lutter pour y parvenir. De même, une fois qu'on a enlevé les voiles et barrières qui entravent l' expression de la claire Lumière, on s'aperçoit que la compassion est une activité humaine naturelle.D'après les études de Jacqueline Bousquet, seule la compassion permettrait de se défaire de son karma négatif, une idée issue de la philosophie indienne et qui se réfère aux conséquences des actes d'un individu. L'autre n'étant qu'un miroir, un autre moi, nous devons être capable de nous comporter envers lui comme envers nous-même. La philosophie bouddhiste évoque le poids de nos actes associés à leurs conséquences positives, négatives ou neutres. Ils maintiennent donc notre esprit en équilibre au sein des 6 mondes, dans lequel en fonction de la somme de nos actes positifs négatifs ou neutres, nous descendons dans les enfers du Samsara (le monde de la souffrance) ou nous nous élevons vers le Nirvana (le monde sans souffrance). La compassion devient donc un outil de développement permettant aux êtres humains, animés de la capacité de communiquer et de se voir, de choisir de s'élever ou non. Les actes négatifs, le meurtre, le vol, le mensonge, l'inconduite sexuelle, le viol, la manipulation d'autrui et la prise d’intoxicants vont peser sur les conséquences de nos actions. La compassion doit s'appliquer à toutes les espèces vivantes sur terre. Nous devons changer nos comportements face à toute forme de vie car ce que nous considérons comme bon pour l'autre revient à admettre que c'est bon pour nous.
Dans son livre" Au Cœur du Vivant", Jacqueline Bousquet écrit : « L'univers est un tout dont nous faisons partie, toute agression de quelque nature que ce soit contre l'un de ses composants se retourne inévitablement contre l'auteur. En biologie cela s'appelle le feed-back ou choc en retour. » https://www.youtube.com/watch?v=G6dJT3RtEio Par contraste avec Maitreya, le futur Bouddha de l'amour bienveillant, Shakyamuni est un Bouddha de compassion, survenu en notre âge de souffrance.
Les principales déités méditationnelles (yidam) de compassion sont Tara et Avalokiteshvara ( Tchenrézi en tibétain), dont les Dalaï-lama et les Karmapa sont considérés comme des émanations.Mathieu Ricard démontre un impact direct entre la pratique de la méditation et d'exercices de compassion sur la réponse des individus au stress. La réponse à l'hormone du stress, l'oxytocine comparée entre un groupe test, un groupe test ayant suivi un programme de méditation de la pleine conscience, et un groupe test ayant suivi un programme de méditation de la pleine conscience et en plus des exercices de compassion, démontre que la méditation a un effet direct sur le stress en réduisant cette réponse ; les exercices de compassion ajoutés à la pratique de méditation dissolvent le stress.
https://www.dailymotion.com/video/x753d2_pourquoi-l-amour-et-la-compassion-d_lifestyle
La compassion en Europe est souvent associée à la Pitié, synonyme de la compassion du Christ, notamment lorsque crucifié il dit "laisse les, ils ne savent pas ce qu'ils font".
La loi sur la non-assistance à personne en danger, qui existe dans de nombreux pays, constitue une forme légale de compassion.
en conclusion la compassion est
« un amour, qui affecte l'homme de telle sorte qu'il se réjouisse du bien d'autrui et soit affligé par le mal d'autrui et une tristesse qu'accompagne l'idée d'un mal arrivé à un autre, que nous imaginons être semblable à nous."≠ sources dont wikipedia | |
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